Volt-Age investit 3,2 millions de dollars dans des projets clés de décarbonisation menés par l'Institut des villes de la prochaine génération de Concordia
- 30 août 2024
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"Il est urgent d'entrer dans une nouvelle ère d'électrification pour des raisons sociales et environnementales".
Le statut de Concordia en tant que leader canadien de la recherche sur l'électrification a été renforcé par les collaborations entre le programme Volt-Age et l'Institut des villes de la prochaine génération de l'université.
L'année dernière, le programme Volt-Age, qui étudie de nouvelles technologies pour décarboniser les secteurs du bâtiment, des transports et de l'énergie au Canada, a reçu une subvention historique de 123 millions de dollars du Fonds d'excellence en recherche du Canada (FECR).
"Il est urgent d'entrer dans une nouvelle ère d'électrification pour des raisons sociales et environnementales, et Concordia est maintenant très bien placée pour être un chef de file dans ces domaines ", affirme Karim Zaghib, PDG de Volt-Age et professeur de génie chimique et des matériaux à Concordia. "La collaboration avec l'Institut des villes de la prochaine génération (IVG) semble être une étape naturelle à bien des égards.
L'INGC est dirigé par Ursula Eicker, titulaire de la Chaire d'excellence en recherche du Canada (CERC) sur les villes et les collectivités intelligentes, durables et résilientes et professeure à Concordia au Département de génie du bâtiment, de génie civil et de génie environnemental. L'institut réunit un éventail de spécialistes qui étudient les moyens de transformer les villes en des lieux plus agréables à vivre, plus durables sur le plan environnemental et plus neutres sur le plan des émissions de carbone.
Volt-Age et le NGCI, qui travaillent en partenariat avec diverses villes et universités à travers le pays, sont désormais des éléments importants de l'objectif du Canada d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050.
"L'Institut des villes de nouvelle génération et Volt-Age sont parfaitement alignés dans leur stratégie de décarbonisation des communautés", explique M. Eicker. "Cette collaboration permettra d'élever nos partenariats avec les municipalités, les citoyens et le secteur privé à un niveau supérieur et d'accélérer une transition énergétique juste."
En février, Volt-Age a annoncé une première série de financements pour 36 projets de recherche dans des universités de tout le pays, y compris des initiatives dans les universités de Toronto, Calgary, Concordia et Dalhousie.
Avec 16 des 36 projets Volt-Age financés par des fonds d'amorçage au NGCI, l'institut joue désormais un rôle de premier plan dans la recherche sur la transition énergétique.
Chacun des 16 projets du NGCI a reçu 200 000 dollars, soit un total de 3,2 millions de dollars.
Laboratoires vivants et jumeaux numériques
Les projets du NGCI qui présentent un intérêt particulier pour Volt-Age sont les Living Labs, par exemple, sur le campus Loyola, à London (Ontario), et dans la communauté indigène de Gull Bay, ainsi que les initiatives de décarbonisation Digital Twins.
Les laboratoires vivants sont des projets à l'échelle d'une communauté ou d'un campus qui se concentrent sur l'intégration des technologies renouvelables, des charges flexibles et du stockage dans leurs réseaux de distribution d'énergie.
"Les laboratoires utilisent la modélisation numérique innovante et l'intelligence artificielle pour faciliter la transition vers l'électrification et optimiser les systèmes énergétiques existants des communautés", explique M. Zaghib.
Plusieurs projets de démarrage de jumeaux numériques soutiennent la décarbonisation intelligente de l'environnement bâti : de la planification des rénovations à grande échelle pour les villes de Toronto et de Montréal à l'analyse de l'économie circulaire pour réduire le cycle de vie des émissions de dioxyde de carbone, en passant par les feuilles de route de décarbonisation pour les actifs de construction municipaux et du secteur privé. Pour ce faire, les chercheurs du NGCI développent des jumeaux numériques d'environnements bâtis afin de tester et de prototyper des scénarios avant de les mettre en œuvre dans le monde réel.
La création de ces modèles virtuels permet aux chercheurs d'évaluer les solutions de rénovation les mieux adaptées aux différents types de bâtiments. Il s'agit là d'une pièce essentielle du puzzle, étant donné que les bâtiments contribuent à hauteur de 18 % aux émissions du Canada.
"Grâce à la quantité croissante de données accessibles au public, nous pouvons désormais construire des modèles 3D réalistes de n'importe quelle ville", ajoute M. Eicker. "L'utilisation du jumeau numérique d'une ville permet de modéliser les émissions de carbone des bâtiments et des transports et de trouver le scénario le moins coûteux pour parvenir à zéro émission."
Parmi les autres exemples de projets financés par le NGCI, on peut citer l'initiative de jeu sérieux CityPlayer, les laboratoires de gouvernance carbone et Desjardins Living Labs, ainsi que les systèmes de construction intelligente respectueux de l'environnement.
"L'accent mis par Volt-Age sur l'intégration de technologies innovantes dans les communautés permettra de fournir les meilleures pratiques nécessaires pour décarboniser notre monde de plus en plus urbain, mais aussi nos communautés isolées", résume M. Eicker. "Je suis très enthousiaste à l'idée que l'institut jouera un rôle majeur dans l'accélération du changement vers un avenir durable.
Pour en savoir plus sur le programme Volt-Age de Concordia et sur l'Institut des villes de la prochaine génération.